La Belgique soutient les efforts de la RDC dans la défense de sa souveraineté

Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement a témoigné, lundi 28 avril, le soutien de son pays et d’autres Etats européens aux initiatives en cours prises par Kinshasa, les instances sous régionales et internationales en faveur de la paix en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé la présidence congolaise.

Maxime Prévot a fait quelques déclarations au sortir d’une audience que lui a accordée le Président congolais, Félix Tshisekedi, à Kinshasa, assurant que son pays donne un maximum de chances aux succès des initiatives prises à différents niveaux, et contribue à apporter son concours à leur réussite.

« Nous restons un acteur fort, crédible de longue date dans la région des Grands Lacs. Nous avons exprimé au Président Tshisekedi le soutien de la Belgique et d’ailleurs, plus largement de la communauté d’Etats européens », a-t-il indiqué, d’après la présidence.

Le chef de la diplomatie belge a souligné que sa rencontre avec Tshisekedi s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat historique entre la RDC et la Belgique, fondé sur des valeurs communes de respect de la souveraineté, de paix et de développement.

De son côté, le Chef d’Etat congolais a salué l’engagement de la Belgique aux côtés de la RDC dans la défense de sa souveraineté et dans les efforts internationaux en faveur de la paix dans la région des Grands Lacs.

Il s’est aussi félicité de la position de l’Union européenne et des mesures prises en soutien au processus de stabilisation, notamment par le biais des sanctions ciblées à l’encontre des responsables de la déstabilisation dans l’Est de la RDC.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer leur partenariat stratégique au service de la stabilité, de la paix et du développement durable.

Avant Kinshasa, Maxime Prévot s’est rendu à Kampala (Ouganda) et à Bujumbura (Burundi), comme pour témoigner de l’intérêt de la Belgique pour une approche régionale intégrée à la résolution de la crise en RDC. Il n’a pas fait d’escale à Kigali, probablement à cause de la rupture des relations diplomatiques décidée par le Rwanda après avoir accusé la Belgique de ne défendre que la cause de Kinshasa dans le conflit congolo-rwandais.