L’arme algérienne a annoncé mercredi, avoir détruit entre novembre 2004 et décembre 2015, plus d’un million de mines anti-personnelles datant de l’époque coloniale et enfouies au long des frontières du pays.
Dans un communiqué publié sur son site, le ministère algérien de la Défense affirme que 1.000.080 mines placées par l’armée française durant la guerre d’indépendance, ont été découvertes et détruites, dans le cadre des opérations de déminage menées par les unités spécialisées de l’Armée nationale populaire (ANP), à travers les frontières Est et Ouest du pays.
Il s’agit de la deuxième étape de ces opérations de déminage, après celle intervenue au lendemain de l’indépendance, entre 1963 et 1988.
Pour rappel, la France avait remis officiellement à l’Algérie en 2007, les plans des lieux où les mines ont été disséminées, le long des lignes « Challe » et « Morice », entre 1956 et 1959. Début 2012, un officier de l’armée algérienne avait déclaré que près de trois millions de mines, sur un total de 11 millions posées par l’armée française, étaient toujours enfouies le long des frontières algériennes.
Les autorités algériennes, ajoute la même source, se réjouissent que, grâce à ces opérations de déminage à vocation humanitaire et placées au premier rang des priorités, des terres soit dépolluées et restituées aux responsables locaux, ce qui contribue à la redynamisation du développement local des régions concernées, ajoute le communiqué.
De même qu’elles saluent «la ferme détermination de l’ANP, en dépit de la délicatesse de cette mission, à venir à bout de ce fléau hérité de l’époque coloniale, qui ne cesse de faucher des vies innocentes à travers les frontières Est et Ouest du pays, et de causer des séquelles inguérissables chez ses victimes».