Le gouvernement tanzanien a adopté récemment une réforme de l’éducation dont un des volets concerne l’introduction du principe de la gratuité de l’enseignement dans les écoles primaires et secondaires gérées par l’Etat.
Seulement, cette nouvelle mesure a dressé de nombreux défis devant l’exécutif tanzanien.
Un des faits inattendus est le nombre important des élèves qui ont été inscrits, ne serait-ce que pour l’enseignement primaire, à travers le territoire national, au point où les salles de classe ou encore les bureaux disponibles se sont avérés insuffisants.
Le président John Magufuli a annoncé samedi dernier, le nombre des élèves inscrits s’élève désormais à 1,3 million, assurant que malgré les nombreux défis soulevés par l’introduction de la politique de l’enseignement gratuit, le gouvernement est déterminé à faire face à tous les imprévus et à tenir ses promesses.
Déjà, le gouvernement prévoit de doubler le budget initialement prévu pour ce programme d’enseignement gratuit, pour la période allant de janvier 2016 à juin 2017. «Nous avons alloué 69 millions de dollars pour l’enseignement gratuit, mais, face à ces défis, nous cherchons à doubler le montant», a ajouté le président.
Le régime au pouvoir en Tanzanie a fait de l’éducation l’une de ses grandes priorités. L’objectif est d’assurer un meilleur avenir pour les enfants du pays. Outre l’introduction de la gratuité de l’enseignement, le pays a aussi remplacé l’anglais par le Kiswahili comme langue d’enseignement dans le primaire et le secondaire.
Le Kiswahili est parlé par des millions d’Africains de l’Est et elle est une des cinq langues de travail choisies par l’Union africaine.