Les autorités algériennes ont a affirmé, lundi 14 mars, avoir tué un émir de l’organisation Etat islamique (EI) à l’ouest d’Alger, la capitale de l’Algérie.
Mouloud Baal, alias Abou El Moundhir, 43 ans, a été tué dimanche dans une opération de l’armée à Gouraya, une agglomération située à une centaine de kilomètres à l’ouest d’Alger. Il était le chef d’un groupe armé algérien qui s’était rallié à l’Etat Islamique (EI) en 2015.
Il s’agit d’un «dangereux terroriste », selon les termes utilisés dans le communiqué du ministère de la Défense qui précise qu’au cours de l’opération, l’armée a mis la main sur un fusil d’assaut Kalachnikov et une quantité de munitions appartenant à la secte islamiste.
D’après les autorités d’Alger, l’émir de l’EI abattu avait rejoint les rangs islamistes en 1992. C’était lors de l’insurrection des groupes armés islamistes contre le pouvoir qui avait suspendu le processus électoral, craignant une victoire du Front islamique du salut (FIS) dont l’ambition soupçonnée était d’établir une république islamique.
Le groupe de Mouloud Baal, d’une soixantaine de membres, a déjà fait parler de lui, notamment en août 2011, où il avait commis une attaque contre l’Académie militaire interarmes de Cherchell. Il y a deux semaines, des militants de la secte ont posé une bombe au passage d’un convoi de la gendarmerie algérienne. En général, les groupes armés islamistes actifs en Algérie visent principalement les forces de sécurité.
En 2015, l’armée algérienne avait tué ou arrêté «157 terroristes dont 10 commandants», selon les statistiques fournies par le ministère algérien de la Défense.