Trois soldats français ont trouvé la mort au nord-est du Mali, par l’explosion d’une mine, au passage de leur véhicule blindé, d’après les informations communiquées par l’Elysée mercredi.
L’explosion survenue mardi a provoqué la mort, sur le coup, d’un soldat de première classe, les deux autres sont décédés des suites de leurs blessures, malgré les soins qui leur ont été prodigués.
Le ministère français de la Défense a précisé que les victimes se trouvaient à bord de leur véhicule qui était à la tête d’un convoi d’une soixantaine de véhicules faisant route vers Tessalit, au nord du Mali.
Le président François Hollande a exprimé sa «grande tristesse» après l’annonce de ces décès qui portent à sept le nombre de militaires de l’opération «Barkhane» tués. Il a salué «avec émotion la mémoire» de ces soldats français morts pour la France, et adressé ses condoléances à leurs familles et à leurs proches, tout en les assurant «de la pleine solidarité de la nation en ces douloureuses circonstances». Le chef de l’Etat leur rendra un «hommage national» la semaine prochaine.
Ils sont environ 3.500 soldats français qui constituent la force Barkhane déployée dans cinq pays du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Ce dispositif français a démarré en 2014 pour combattre des groupes jihadistes et stabiliser le Sahel.
Au nord du Mali où certaines zones échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, y est aussi déployée, depuis juillet 2013, la Mission de l’ONU au Mali (Minusma). Elle compte près de 11 700 militaires et policiers.