Une convention pour le développement du fret aérien au Maroc, à l’horizon 2020, a été signée au cours de cette semaine à Rabat entre l’Office National des Aéroports (ONDA), la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), la Fédération du transport-CGEM, l’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL), l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) et la Royal Air Maroc (RAM).
Le montant des investissements s’élève à 89 millions de dollars nécessaires pour la création de quatre nouveaux pôles de fret aérien. Cinq aéroports ont été identifiés en tant que plateformes prioritaires offrant un fort potentiel de croissance pour le développement du fret dans le pays, notamment les aéroports de Casablanca, de Rabat, de Tanger, d’Agadir et d’Oujda.
L’objectif est d’atteindre, avec ces nouveaux pôles de fret, 100 000 tonnes en volume à l’horizon 2020 et 182.000 à l’horizon 2035. En 2015, l’activité de fret à travers le pays a enregistré une hausse +18,7% en volume, selon les données du ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique. L’aéroport de Casablanca a affiché la même année une croissance de +20,7%.
«Le fret s’inscrit dans une problématique globale liée à la facilitation des échanges commerciaux qui offrent de nouvelles opportunités de croissance économique et d’emploi, ainsi que l’accompagnement des opérateurs économiques», a indiqué le directeur général de l’ADII, Zouhair Chorfi.
Pour le vice-président de la CGEM, Salahedddine Kadmiri, «l’accent doit être mis aujourd’hui sur l’activité cargo, dont l’accompagnement est appelé à tenir compte de ses spécificités afin de répondre à une demande croissante, émanant principalement de secteurs à haute valeur ajoutée.»
Le ministre de l’Equipement, Aziz Rabbah, a souligné, pour sa part, que ce projet lié au développement de l’activité de fret «est susceptible de faire du Maroc un centre du commerce africain et régional.»