Deux entreprises publiques algériennes, Asmidal et Manal, et un groupe industriel indonésien, Indorama ont signé lundi à Alger, trois accords de partenariat dans le domaine minier pour un montant global de 4,5 milliards de dollars, indique un communiqué du ministère algérien de l’Industrie et des Mines.
Le texte précise que les trois joint-ventures, créées dans le cadre de la règle 51/49, portent sur «le développement et l’exploitation de la nouvelle mine de phosphate de Bled El-Hadba à Tebessa, la transformation des phosphates pour la production de l’acide phosphorique et le di ammonium phosphate (DAP) à Souk Ahras, ainsi que sur la transformation du gaz naturel pour la production d’ammoniac, de nitrate d’ammonium technique (TAN) et du calcium ammonium nitrate (CAN) à Hdjar Essoud à Skikda».
Les trois accords permettront la création de 16.000 postes d’emploi dont 12.000 en phase de construction et 4000 en exploitation. Il est prévu un quatrième accord, d’un montant de 500 millions de dollars, qui sera signé prochainement cette fois avec le groupe français Rouiller.
Le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a expliqué qu’à travers tous ces accords, il s’agira d’assurer la transformation de cinq millions de tonnes de phosphates marchands en engrais phosphatés et la production d’un million de tonnes d’ammoniac et de 800.000 tonnes de calcium ammonium nitrate.
Il a ajouté que l’ambition de son pays est de devenir un «acteur majeur» dans le monde des industries d’engrais et fertilisants agricoles en transformant toute la région Est du pays en un hub minier régional qui doit faire de l’Algérie un centre de référence pour l’Afrique et les pays du pourtour méditerranéen.