Le 27e sommet de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu du 17 au 18 juillet à Kigali (Rwanda), n’a pu élire un nouveau président de la Commission de l’organisation, faute d’accord entre chefs d’Etat.
Il faudra attendre le prochain rendez-vous de l’UA, en janvier 2017, pour connaitre le successeur de la sud-africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma qui occupe actuellement ce poste.
«Fumée noire au-dessus du 27e sommet de l’UA. Aucun vainqueur n’émerge. Les élections sont reportées au prochain sommet» en janvier 2017 à Addis-Abeba, siège de l’UA, a annoncé sur son compte Twitter le porte-parole de la Commission de l’UA, Jacob Enoh Eben.
Au moins 15 Chefs d’Etat africains ont exprimé leur souhait de reporter cette élection, sous prétexte que les candidatures enregistrées, particulièrement celles des ministres des Affaires étrangères du Botswana et de Guinée équatoriale, Pelonomi Venson-Moitoi et Agapito Mba Mokuy, ainsi que celle de l’ancienne vice-présidente d’Ouganda, Specioza Wandira-Kazibwe, ne conviennent pas.
Ainsi, aucun des ces trois candidats en lice n’a obtenu la majorité des deux tiers nécessaire, lors du scrutin qui s’est déroulé à huis clos, entre chefs d’Etat et de gouvernement.
Notons que la perspective du report de l’élection du président de la Commission de l’UA planait déjà depuis quelques semaines. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait, en effet, envoyé une note verbale à la Commission de l’UA demandant officiellement ce report, afin de permettre à de nouveaux candidats de se déclarer.
Certains noms circulent déjà parmi les nouveaux candidats potentiels, notamment Abdoulaye Bathily (représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique centrale) et Carlos Lopez (secrétaire exécutif de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique). Dlamini-Zuma devrait assurer l’intérim jusqu’à l’élection de son successeur à la tête de la Commission.