La capitale mauritanienne, Nouakchott, a abrité le lundi 25 juillet, le 27ème Sommet de la Ligue Arabe qui s’est distingué par l’absence massive des chefs d’Etat concernés et s’est clôturé sans qu’aucune décision majeure n’ait été prise, par rapport à l’ordre du jour consacré aux crises sécuritaires et politiques que connait le monde arabe.
D’abord, le sommet qui était prévu en deux jours, les 25 et 26 juillet, s’est finalement résumé à un après-midi de débats. Sur les 22 pays membres, seuls six chefs d’Etat arabes étaient présents à Nouakchott, notamment les émirs du Qatar, du Koweït et les présidents du Yémen, des Comores, de Djibouti et du Soudan, Omar el-Bechir, qui est visé par un mandat d’arrêt international ainsi que le président tchadien, Idriss Déby Into qui était invité en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine et du groupe dit G5 Sahel.
Des pays comme le Maroc et la Tunisie se sont faits représentés par leurs ministres des Affaires étrangères, tandis que d’autres, tels l’Arabie saoudite et l’Egyptien se sont excusés pour des raisons de santé ou d’agenda.
Concernant les résultats des discussions, le sommet de Nouakchott a condamné, dans sa déclaration finale, les interventions de l’Iran dans les affaires intérieures des pays arabes, allusion faite aux différends entre Téhéran et l’Arabie saoudite.
Sur le projet d’une force arabe commune à la région, où les foyers de tensions sont nombreux, si le sujet a fait l’objet de débat, il revient, selon une source, au secrétariat général de la Ligue arabe de poursuivre la question afin d’aboutir à un accord définitif.
C’était la première fois que la Mauritanie, qui va présider l’organisation pendant un an, a accueilli un sommet de la Ligue arabe depuis la fondation de l’organisation. Ce sommet devait avoir lieu au Maroc qui a désisté à la dernière minute.