La Ghana National Petroleum Company (GNPC) a annoncé, fin de semaine dernière dans un communiqué, la signature d’un accord avec la Banque mondiale concernant l’attribution de 500 millions de dollars au Ghana.
Il s’agit d’un arrangement sous forme de garantie partielle de risque, en cas de défaillance du Ghana à assurer les paiements du gaz produit sur le champ Sankofa.
D’après les indications données par le Directeur général de la compagnie d’Etat en charge des hydrocarbures, Alex Mould, le gaz produit sur le site devrait en principe générer environ 1.000 MW d’énergie électrique au Ghana.
En avril dernier, le conseiller spécial auprès du ministre du pétrole, Ben Asante, avait indiqué que le projet Sankofa ne saurait constituer une solution au déficit énergétique qu’enregistre le Ghana. «Nous aurons certainement besoin de plus de gaz car notre demande est bien supérieure à notre capacité de production. Sankofa apportera un sérieux coup de pouce mais ne parviendra pas à résoudre le problème», avait-il noté, précisant que «c’est ce que l’on constate quand on analyse la demande nationale.»
Le Champ Sankofa, situé dans le bloc Offshore Cape Three Point, est contrôlé par Eni (44%), Vitol (35,6%) et la GNPC (20%) qui avaient trouvé un accord avec le gouvernement ghanéen pour son développement. Le site devrait entrer en activité à partir de février 2018.
La garantie que la Banque mondiale vient d’accorder au Ghana est la plus large depuis que les deux partenaires collaborent ensemble.