A l’occasion de sa visite en Tanzanie, le roi Mohammed VI du Maroc a donné mardi le coup d’envoi de la construction d’une mosquée dans la capitale tanzanienne, un édifice architectural offert à la communauté musulmane de Tanzanie.
La construction de cet édifice religieux s’inscrit dans la droite ligne de la politique du Maroc prônant un islam ouvert sur le monde. En effet, après la construction de plusieurs mosquées en Afrique de l’Ouest et en Europe, le souverain chérifien se tourne vers l’Afrique Orientale et plus précisément à Dar Es Salam.
Le lancement des travaux a été donné par le roi Mohammed VI lui-même. Une démarche qui illustre le rôle du roi en sa qualité de Commandeur des croyants (Amir Al Mouminine). Cela reflète aussi le positionnement du Maroc qui est depuis maintenant plusieurs années en première ligne dans la promotion d’un islam du juste milieu. Le Royaume a ainsi développé une stratégie diversifiée au niveau religieux pour promouvoir un islam modéré, loin de celui prôné par certains pays du moyen orient et qui favorise les dérives sectaires.
Sous l’impulsion de Mohammed VI, les autorités marocaines ont crée un institut d’enseignement religieux et une fondation spécifique qui accueille chaque année plusieurs centaines d’imams et de prédicateurs étrangers. Venant de plusieurs pays subsahariens et aussi européens, ces prédicateurs fréquentent l’institut à Rabat, pour des formations sur les fondements de l’islam tolérant et ouvert sur le monde.
La stratégie marocaine à ce niveau passe également par la construction de mosquées, dont les imams prêchent des discours religieux modérés. Le coup d’envoi royal de la mosquée de Dar Es Salam s’inscrit ainsi dans le cadre de cette stratégie. Outre ce lancement, le roi Mohammed VI a fait don de plus de 10.000 livres coraniques aux fidèles tanzaniens.