L’ex-président français, Nicolas Sarkozy a affirmé que la cause majeure du changement climatique est l’explosion démographique en Afrique et de l’accroissement de la population sur la planète.
«Le plus grave défi de l’humanité c’est l’explosion démographique sans précédent. Nous sommes 7 milliards, dans 30 ans nous serons 9 milliards. Jamais l’humanité n’a connu un tel choc démographique», a déclaré Sarkozy au cours d’une interview télévisée en France, consacrée ce jeudi, à la thématique du changement climatique.
Selon l’ancien président français, l’explosion démographique est responsable de la pollution et il importe pour cela la mise en place d’une structure mondiale pour veiller sur l’évolution de la population mondiale.
«La première chose que je demande c’est qu’il y ait un organisme mondial dépendant des Nations unies pour surveiller l’évolution de la démographie dans le monde», a-t-il plaidé.
Cependant, Sarkozy indexe le continent africain et particulièrement le Nigeria. «Quand vous pensez que Lagos compte 22 millions d’habitants, quand vous pensez que l’Afrique va passer (…) à 2 milliards et 300 millions âmes, quand vous pensez que le troisième pays le plus peuplé du monde dans 30 ans, sera le Nigeria (…), le seul Nigeria aura plus d’habitants que les Etats-Unis d’Amérique dans 30 ans ! Vous voyez bien que la première cause de la dégradation de notre environnement, c’est l’explosion de la population».
Pour y remédier, Sarkozy met en avant des politiques de gestion de la natalité. «Il va falloir mettre en place des politiques de gestion de la natalité. Dans le Sahel, le nombre d’enfants par famille selon les pays évolue entre 6 et 8 enfants. Il n’y a pas un continent qui peut résister à un tel choc démographique. Les Chinois ont mis fin à la politique de l’enfant unique. Si nous ne parlons pas de ces questions, il n’y a aucune chance qu’ils se résolvent», a-t-il affirmé.
Plusieurs observateurs ne partagent pas toutefois les convictions de Sarkozy. D’ailleurs, ce dernier a créé une polémique sur le climat depuis qu’il a commencé à défendre l’hypothèse selon laquelle «le réchauffement climatique ne peut pas être le seul fait de l’homme».