Le chef de l’Etat de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, a fait savoir que son pays baissera, pour 2017, les taxes sur les visas touristiques de 70% à 80%, «pour encourager les touristes».
La baisse des frais, de 120 à 40 euros répondrait « à une demande maintes fois exprimée par les promoteurs du tourisme dans notre pays», a expliqué le chef de l’Etat, dimanche, à l’occasion de la célébration à Atar du 56e anniversaire de l’indépendance.
Le choix de la région d’Atar pour célébrer la fête de l’indépendance n’est pas anodin. C’est, en effet, la seule région concernée par la mesure de la baisse du prix des visas. Cette région est la principale destination des charters jusqu’en 2011.
Toutefois, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a assuré que la sécurité règne totalement dans son pays, comme pour corriger les mises en garde donnés par certains pays à leur ressortissants par rapport à la Mauritanie.
La France qui regorge l’essentiel des touristes en Mauritanie, avait recommandé à ses ressortissants d’éviter les zones touristiques, dans le nord et le sud-est du pays, classées «zones rouges».
De même que les citoyens français vivant en Mauritanie étaient exhortés à ne pas se déplacer seuls dans certaines zones de Nouakchott, après notamment l’agression contre une Française dans le pays.
D’après le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le tourisme mauritanien a connu sa période faste dans le milieu des années 2000, avec près de 15.000 touristes. Mais le secteur a rapidement connu une crise, après le meurtre de quatre touristes français en 2007 tués par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).