Au moins six personnes, pour la plupart des soldats, ont perdu la vie ce jeudi, et plusieurs autres blessées, suite à l’explosion d’une bombe à Mogadiscio, d’après un porte-parole de l’administration locale, Abdifatah Omar Halane.
Ce responsable a expliqué qu’une bombe actionné à distance, avait été placée par les terroristes Shebabs sous un arbre près du barrage de sécurité, visant des soldats qui s’y reposaient.
L’attentat a été revendiqué par le groupe terroriste somalien les Chebabs. «Nous avons pris pour cible les soldats du soi-disant gouvernement», a déclaré Cheikh Abdiasis Abou Moussab, porte-parole du groupe islamiste.
Un peu plus tôt dans la même journée, une voiture piégée a explosé devant un restaurant situé près du palais présidentiel, au centre de la capitale, tuant le kamikaze et faisant plusieurs blessés. L’explosion se serait produite lorsqu’un agent de la police a fait signe au conducteur de s’arrêter. Cette attaque n’a pas par contre été revendiquée.
La semaine dernière, un autre attentat au véhicule piégé, perpétré par les Shebabs à Mogadiscio, a tué 29 personnes.
Ces agressions interviennent dans un contexte où le pays est engagé dans un processus électoral qui devrait conduire à la désignation, le 28 décembre prochain, d’un nouveau président.
Les Shebabs qui ont été chassés de Mogadiscio en août 2011 par la force de l’Union africaine (l’Amisom) continuent malgré tout de défier les autorités somaliennes, à partir des zones rurales dans lesquelles ils se sont réfugiés. L’Amison a été déployée dans le pays en 2007 avec pour mission de soutenir le gouvernement somalien.