Les nouvelles taxes adoptées par le Parlement du Burkina Faso en août dernier, apportent déjà leurs premiers fruits, quatre mois après leur entrée en vigueur, a annoncé la direction générale des Impôts (DGI).
Evoquant particulièrement le cas de la bière dont la taxe a été relevé de 25 à 30%, le directeur de la DGI, Adama Badolo, a précisé lors de la 2ème rentrée fiscale 2017, que le Burkina a collecté plus de 754 millions de FCFA de taxe sur cette boisson alcoolisée, entre septembre et décembre 2016.
Les députés burkinabè avaient adopté quatre réformes fiscales dans le cadre de la loi des finances 2016, liées aux jeux du hasard, à l’importation des véhicules de tourisme de plus de 13 chevaux, à la bière et aux parcelles de terrain. Ces réformes devaient aider à combler le besoin de financement du budget et «améliorer le niveau des ressources propres» de l’Etat.
«Il faut qu’on augmente les ressources de l’Etat pour donner les moyens à l’Etat de subvenir aux besoins des populations, mais également de conduire les politiques publiques, d’assurer la couverture sociale pour l’ensemble des Burkinabè, de procéder aux investissements nécessaires pour les populations», expliquait alors le DG de la DGI.
C’est à partir du 1er septembre 2016 que les populations devaient se familiariser avec ces nouvelles mesures. Selon les prévisions, les nouvelles taxes devraient rapportées près de 8 milliards de FCFA par an à l’Etat.
En tout, au cours de l’année 2016, la DGI a recouvré plus de 617 milliards, sur une prévision de 644 milliards F CFA, soit un taux de réalisation de 95,84%.