Total Gabon a vu reculer son chiffre d’affaires de 11% en 2016, comparativement à l’année précédente, pour s’établir à 745 millions de dollars contre 842 millions de dollars en 2015.
Sans surprise, cette baisse a été attribuée à la chute des cours mondiaux de l’or noir. La filiale gabonaise du français Total a enregistré des mauvaises performances au cours de l’année 2016. Le prix de vente moyen des deux qualités de pétrole brut commercialisées par la compagnie pétrolière (Mandji et Rabi Light) s’est élevé à 37,9 dollars par baril, soit une baisse de 19% par rapport à 2015 où ce prix a été de 46,8 dollars par baril.
Voulant rassurer ses employés ou encore les autorités gabonaises, d’une manière générale, l’entreprise a promis, par la voix de son directeur général, Henri-Max Ndong Nzué, qu’elle ne procédera pas à la réduction de ses effectifs. En effet, le gouvernement avait demandé en mi 2016 aux entreprises pétrolières de se garder des licenciements économiques, devant la crise qui les frappait. Le secteur pétrolier est le premier pourvoyeur d’emplois et de devises au Gabon.
Le cours du pétrole est reparti à la hausse suite à l’entente, fin 2016, entre les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de fixer des limites de production pour remédier à la situation de la saturation des stocks. En janvier, la production mondiale de pétrole a chuté de 1,5 million de barils par jour (mbj), selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui attribue le gros de la baisse à l’OPEP.