L’Egypte vient de décrocher une garantie de prêt de la Grande Bretagne s’élevant à 150 millions de dollars, d’après l’annonce faite samedi 25 février par l’ambassade britannique.
Dans son communiqué, l’ambassade précise que ce prêt s’inscrit dans le cadre du plan d’aide de 12 milliards de dollars obtenu en novembre par le gouvernement égyptien du Fonds monétaire international (FMI).
L’accord sur la garantie de prêt de 150 millions de dollars a été finalisé entre le président égyptien Abdel Fattah al-Sissy et le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, en marge de sa dernière visite officielle au Caire.
Le plan d’aide du FMI devrait permettre à l’Egypte de faire face à la crise monétaire qui secoue son économie depuis bien des mois. Le pays ambitionne dans un premier temps de récolter 21 milliards de dollars en 3 ans pour poursuivre les réformes structurelles imposées par le FMI. Parmi ces réformes figurent la libéralisation de la monnaie et la réduction des subventions publiques de l’électricité et de l’essence.
La banque centrale égyptienne avait annoncé en novembre dernier la décision du Caire de laisser flotter la livre égyptienne afin d’assurer la «stabilité monétaire et budgétaire». Elle avait garanti que cette mesure de «libéralisation» du taux de change devait permettre «à la dynamique d’offre et de demande d’agir efficacement pour créer un environnement pour un approvisionnement fiable et durable en devises étrangères». Environ quatre mois, après cette décision, les résultats restent mitigés parmi les analystes.
Lors de sa visite en Egypte, Boris Johnson a déclaré que son déplacement avait pour objectif de renforcer la coopération commerciale et économique entre le Caire et Londres. Selon sa déclaration, les investissements des entreprises britanniques ont atteint 30 milliards de dollars en 2016.