Le Roi Mohammed VI s’apprête à nommer un nouveau chef de gouvernement issu du Parti islamiste de la Justice et du Développement (PJD) que dirige Abdelilah Benkirane qui n’est pas parvenu, depuis sa désignation en octobre dernier, a réunir la majorité nécessaire pour former son gouvernement.
Toues les tractations menées par Benkirane pour rallier au côté du PJD, d’autres formations politiques se sont avérées infructueuses. Le blocage de la formation du gouvernement qui n’a que trop duré, commençait à créer de gros problèmes au Pays. Les cinq mois d’absence d’un exécutif ont fortement impacté le rythme de l’économe nationale et perturbé la gestion normale de la finance publique dont dépendent de nombreux secteurs aussi bien publics que privés.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le cabinet royal explique qu’après avoir exhorté à plusieurs reprises Benkirane d’accélérer la formation du nouveau gouvernement, le Roi Mohammed VI a décidé de charger un autre dirigeant du PJD, vainqueur des dernières législatives, de former le gouvernement, comme le prévoit la Constitution.
Le nouveau chef de gouvernement désigné, précise le Palais royal, sera reçu ultérieurement par le souverain. Aussi, en application des dispositions de la Constitution et en considération des intérêts suprêmes de la Nation, ajoute le communiqué, «Sa Majesté le Roi, a-t-il pris la décision de désigner une autre personnalité issue de cette même formation politique arrivée en tête des élections législatives du 7 octobre 2016 et l’a chargée de former un nouveau Gouvernement».
Le cabinet royal précise par ailleurs, que le souverain avait «plusieurs options qui se présentaient à lui. Et pourtant, il a choisi volontairement une personnalité du même parti, ce qui témoigne de «son grand sens démocratique».